jeudi 30 juillet 2020
- Boutiques collectives
Initiatives porteuses, les boutiques collectives répondent à un désir de la société de manger mieux, de proximité, en réduisant les intermédiaires. Véritables actrices du développement territorial, les boutiques de notre département œuvrent pour conforter ou améliorer leur attrait vis-à-vis de la population locale et touristique, et confirment le dynamisme de ce mode de commercialisation.
La première boutique collective des Pyrénées Orientales a ouvert ses portes en 1992, c'était le Relai de Serrabonne. Plus de 25 ans après, on en compte 10, parmi lesquelles 8 ont moins de 10 ans.
Si leur objectif à toutes est de vendre en priorité des produits du département, chacune a son mode de fonctionnement particulier, reflet de choix stratégiques.
Des choix stratégiques qui déterminent le type de boutique
La gamme | Très diversifiée, produits frais et stabilisés, ou plus limitée |
Origine des produits | Produits exclusivement des adhérents de la boutique ou compléments extérieurs (région, pays, voire monde) |
Emplacement | Zones de passage ou commerciales, surfaces de vente importantes, parking plutôt grand |
Période d'ouverture et clientèle ciblée | Ouverture à l’année / clientèle locale, fidèle soucieuse d’achats locaux et de qualité, qui vient faire ses courses d’alimentation |
Statut juridique | Statut civil : association loi 1901, syndicat de producteurs, coopérative, GIE civil / pas de bénéfice, pas de redistribution |
Gouvernance et fournisseurs | Membres associés, dépôt-vente ou achat-revente, associés ou pas à la prise de décision |
Qui vend ? | Les membres associés, salariés d’exploitation ou salariés de la boutique |
Cas particulier : les points de vente collectifs ou magasins de producteurs
Ils s’inscrivent dans un cadre bien défini : les producteurs sont obligatoirement présents à la vente, le magasin est géré collectivement par un groupe d’agriculteurs, au moins 70% du volume d’activité est réalisé avec des apporteurs associés agricoles qui apportent uniquement les produits issus de leur production. En respectant ces conditions ainsi qu’un formalisme très encadré, le point de vente collectif est alors considéré comme le prolongement de l’exploitation agricole, il n’y a pas de transfert de propriété des produits qui restent sous la responsabilité du producteur jusqu’à la remise au consommateur et les ventes relèvent de la vente directe.
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Vos contacts
Chef de service Alimentation & Circuits de proximité
Tél : 04 68 35 74 02